Édition du lundi 25 mai 2009
La réforme de la taxe professionnelle au centre de la réunion, le 27 mai, du second «atelier» organisé par le gouvernement
Les ministres de lIntérieur, de lEconomie et du Budget organisent mercredi 27 mai le second atelier consacré à la réforme de la fiscalité directe. La réforme de la taxe professionnelle devrait figurer en bonne place à lordre du jour.
Cette rénion se tiendra dans un contexte particulier, puisque le ministre du Budget, Eric Woerth, a réaffirmé la semaine dernière, que «la maîtrise de la dépense publique, même en période de crise, est une priorité absolue» et que le gouvernement «souhaite réduire le déficit budgétaire dès lan prochain.»
En outre, les positions des acteurs du dossier restent fermes. Pour leur part, les associations délus réitèrent la leur, présentée fin avril dernier (voir lien ci-dessous), lorsquelles avaient demandé au gouvernement que des «simulations leur soient fournies dans les meilleurs délais, en prévision de la suite des travaux communs sur la réforme de la taxe professionnelle.»
Cette demande se base sur:
«- la promesse solennelle du gouvernement de garantir aux collectivités locales le niveau actuel de leurs ressources;
- la nécessité de maintenir un lien économique fort entre entreprises et territoires;
- leur refus de reporter la charge fiscale actuelle des entreprises sur les ménages;
- la nécessité daméliorer léquité des contributions à limpôt économique local;
- (le fait que) la seule assiette dimpôt économique local qui réponde à ces impératifs (soit) la valeur ajoutée, associée à une base foncière.»
En outre, sept associations de maires et de présidents de groupements de communes (1) avaient adressé un courrier à Laurence Parisot, présidente du Medef, lui faisant part de leur surprise et de leur inquiétude après ses propos relatifs à la réforme de la taxe professionnelle.
La présidente du Medef avait demandé aux collectivités locales de «travailler sur des gains de productivité et sur une optimisation de leur gestion dun certains type de dépenses, celles de fonctionnement.»
Dans cette lettre, les présidents dassociations rappelaient qu«entreprises et collectivités locales partagent des intérêts communs quant à lattractivité et au développement des territoires». Par ailleurs, pour eux, «rompre le lien fiscal entre entreprises et territoires réduirait considérablement lincitation des collectivités à accueillir certaines activités économiques, notamment celles comportant des risques ou des nuisances».
De leur côté, le 22 avril, des parlementaires et des représentants du patronat, avaient été reçus à Bercy sur la réforme de la TP. A cette occasion, les représentants des entreprises avaient demandé que sa suppression ne se traduise pas, in fine, par de nouvelles charges pesant sur les entreprises.
(1) AMF, ARF, ADF, AMGVF, AdCF, ACUF, FMVM, APVF, AMRF.
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